Cyber Shadow est un jeu d’action/plateformes créé par Mechanical Head Studios et édité par Yacht Club (Shovel Knight).
Le jeu est sorti en janvier 2021 sur Playstation, Xbox et Switch. Aarne Hunziker, le créateur, est le seul concepteur du jeu.
Que vaut ce jeu créé par un seul homme ?
Cyber Shadow : Trame principale et système de jeu
Cyber Shadow nous conte l’histoire de « Shadow » (accompagné de belles cinématiques), un shinobi cyborg qui doit sauver son clan, en particulier son mentor dans un monde détruit par des créatures synthétiques.

D’autres éléments de l’histoire sont fournis par le biais de PNJ pour mieux comprendre certains éléments du jeu.

Le jeu se veut old-school style 8 bits où l’on retrouve des similitudes de gameplay, d’esthétique de nombreux grands jeux tel que : Méga Man, Castlevania ou comme le titre de ce test, Ninja Gaiden.
A l’image de ses ancêtres, Cyber Shadow est un die and retry (il faut mourir et recommencer) pour avancer dans le jeu.
Cyber Shadow du neuf dans du vieux
Cyber Shadow est donc un jeu old-school rendant hommage à l’âge d’or du jeu vidéo. De par son gameplay, sa bande son ou sa direction artistique, le joueur replonge dans les années 80-90.

Gameplay : « Shadow » est équipé d’un katana et…. C’est tout, du moins au début. Car plus l’on progresse, plus le personnage évolue. Il apprend de nouvelles techniques, upgrade ses stats le rendant plus fort et plus résistant.

Si le gameplay semble facile aux premiers abords, il n’en est rien ! En effet, le jeu est un die-and-retry, et il vous le fait très vite comprendre ! La mort fait partie du gameplay. C’est parce qu’on est mort à un endroit qui semblait trop difficile, qu’on le réussit au 2ème ou 3ème essai.
Néanmoins, avec la pratique et avec les nouvelles compétences acquises, le jeu devient plus « facile » une fois le personnage optimisé. Le retour dans les anciens niveaux (pour le 100%) se fait à une vitesse et facilité déconcertante. Les ennemis s’écrasent sous notre puissance et les phases de plateformes sont plus simples.

Mais attention ! Même si l’on se sent puissant à chaque nouvelle upgrade, le jeu vous rappelle toujours à l’ordre par ses environnements et surtout par ses boss qui calmeront très vite ceux qui négligent leur concentration.
Toujours dans l’aspect du jeu, si l’on évolue dans une seule ville (Mékacity) où se déroule le jeu, les niveaux sont variés et chacun offre son aspect visuel personnel. De la ville détruite au métro, les bunkers, ou les quais, on ne retrouve jamais les mêmes graphismes.
Bande son : On retrouve cette joie de l’ère 8 bits. Les musiques sont sublimes, nerveuses et rendent l’immersion dans les stages encore plus prenante. Le sound effect n’est pas en reste car il épouse merveilleusement bien la bande son et la direction artistique rétro rappelant la bonne vieille époque de la NES (ah la nostalgie…).
Cyber Shadow : La perfection ?
Si la perfection n’existe pas, Cyber Shadow ne fait pas exception à la règle. Malgré ses nombreux points forts, le jeu souffre de défauts qui sont souvent pénalisants.
Comme beaucoup de jeux de ce style, Cyber Shadow souffre de ses hits box mal optimisées. Il n’est pas rare de prendre des dégâts pour rien. Couplé au manque de frame d’invincibilité, quelque fois, il arrive qu’on se fasse toucher sans pouvoir enchaîner quoique ce soit et donc mourir très rapidement sans pouvoir réagir.
Certains passages sont trop épileptiques rendant le jeu « injouable », et se traduisent malheureusement par des morts non voulues faute de visibilité.
Cependant, le plus gros défaut de ce jeu est lié à une compétence ; le Dash. Bien souvent, celui-ci se déclenche mal voire pas du tout. Dans un jeu aussi exigeant, il n’est pas tolérable de mourir à cause de ce genre de chose.
Cyber Shadow, une réussite au final ?
Au-delà de ses défauts frustrants mais peu nombreux, Cyber Shadow rend hommage aux jeux des années 80-90 par la manière dont-t-il est conçu mais aussi par ses nombreux clins d’œil à ses aînés.

Cyber Shadow est un jeu que tous les amoureux de la 8bits se doivent de faire.
Il est aussi une belle leçon (quand on sait qu’une seule personne l’a conçu) pour tous les triple AAA qui inondent le marché et qui ne sont souvent pas terminés et ce même avec leur mise à jour à tout va.
NOTE FINALE
Cyber Shadow
Cyber Shadow entreprend un périlleux voyage vers le jeu nerveux, rude, mais jouissif lorsque le joueur réussi enfin. C'était une grosse prise de risque, mais quel plaisir de jeu. Bien qu'il ne soit pas parfait, Aarne Hunziker nous offre à lui seul une vraie expérience de jeu à mettre en toutes les mains de fan de ce genre.
LES PLUS
- De beaux graphismes
- Rapide et nerveux
- Un hommage réussi au style 8 bits
LES MOINS
- Gameplay parfois mal géré
- Légèrement court (10 heures max pour le 100%)
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