Gleamlight est un jeu d’aventure et de plateformes 2D. Il est développé par DICO (Bloodstained, Remothered) et édité D3 Pubisher. Le jeu est sorti sur PS4, Xbox, Switch et PC le 20 août 2020. Son aspect vitraillé offre des effets de lumière et une palette de couleur magnifique. Quant à son histoire…
Gleamlight : L’héritier d’Hollow Knight, vraiment ?
Si pour beaucoup Gleamlight est vu comme un héritier du jeu Hollow Knight, il n’en est hélas pas le cas. Sur l’aspect visuel du titre, il est indéniable que celui-ci lui ressemble à de nombreuses reprises avec ses magnifiques arrières plans. Mais en ce qui concerne le reste… Nous en sommes très loin…

Parlons du gameplay qui, pour le coup, est tout à fait classique. On y retrouve en effet, le côté metroidvania comme beaucoup d’autres jeux font (notamment Hollow Knight) mais en soustrayant l’exploration et le backtracking ce qui en fait par conséquent, un jeu linéaire.
Néanmoins, une subtilité est à noter car celle-ci donne un bon point au jeu. Dans Gleamlight, il n’existe pas de « santé » à proprement parler. Notre personnage est sa « propre vie ». C’est-à-dire, quand il est à 100% de vie, notre personnage est éblouissant (permettant d’éclairer les zones sombres du jeu) et à chaque coup reçu, la lumière vacille.

Pour récupérer de lumière et par conséquent notre vie, il faut frapper les ennemies pour absorber leur vie (qui fonctionne comme pour nous). Ce n’est clairement pas une mauvaise idée, mais cela crée un petit souci.
Les ennemis sont comme le joueur, ils récupèrent leur vie à chaque fois que nous recevons des coups. Par conséquent, notre vie diminue et notre lumière également rendant des zones très difficiles (avec pleins d’ennemies) voire perdues car il est presque impossible de distinguer notre personnage.
Toujours côté gameplay, étant donné que chaque ennemi récupère de la vie en nous frappant, il est parfois très long de finir des combats (notamment, certains boss) et cela finit par devenir très frustrant.
L’autre gros point noir de Gleamlight est son scénario qui est…. Inexistant. Alors, le principe n’est pas mauvais en soi dans le sens où cela permet à chacun d’interpréter l’histoire à sa manière. Certains jeux comme « Rime » ou « Journey » sont conçus de cette manière mais le jeu apporte de manière implicite, les éléments du scénario ou des indices permettant de comprendre celui et de savoir quoi faire. Ainsi, chaque joueur ressent certaines émotions que d’autres ne ressentent pas, où alors, à des endroits différents de l’histoire.
Mais ici, non, il n’y a rien mais absolument rien qui permette de comprendre le scénario ni comprendre quoi faire.

En effet, dans Gleamlight, le jeu vous lâche sans scénario, aucun tuto, aucun dialogue ou quoique ce soit pour vous aider. On se contente d’essayer toutes les touches pour démarrer le jeu et avancer bêtement dans les zones en frappant les ennemies sans comprendre pourquoi l’on fait cela.
On arrive au boss, on l’élimine et c’est tout. Même les compétences débloquées ne sont même pas expliquées. Il faut essayer à chaque fois toutes les touches pour voir laquelle déclenche quoi.
Et c’est ça le gros problème de ce jeu, c’est qu’on ne donne aucune envie de continuer. Le jeu n’est absolument pas prenant par son manque de soutien. On avance, on frappe, on gagne une compétence et on recommence le cycle.
C’est malheureusement tout l’inverse de Hollow Knight. Dans Hollow Knight, nous sommes aidé à petite dose sans gâcher le plaisir de découvrir par nous-même, chaque récompense nous pousse à vouloir aller plus loin et découvrir davantage d’indices sur le scénario. On se sent gratifié à chaque pallier passé et c’est ça qui rend le jeu motivant et intéressant.
Gleamlight : Plaisir à y rejouer ?
Gleamlight fait partie de ces jeux où la rejouabilité n’est pas intéressante. Déjà par le fait que le jeu ne peut être terminé sans solution ce qui est juste dommage.
Pour les joueurs ne souhaitant pas aller chercher les soluces sur le net, il est très frustrant de refaire en boucle les mêmes choses sans pouvoir comprendre quoi que ce soit par manque d’informations provenant du jeu.
Qui plus est, même en terminant le jeu (4h pour le 100%), on reste quand même déçu. Il n’y a toujours aucune information nous expliquant pourquoi nous, joueurs, en sommes arrivés là. On assiste donc à la fin du jeu avec ce ressenti intérieur du « ok… »
Pour conclure sur notre test de Gleamlight
Gleamlight n’est clairement pas le successeur de Hollow Knight. Le jeu dispose de bonnes idées mais celles-ci ne sont pas exploitées à leur maximum.
L’histoire aurait pu être vraiment prenante mais le manque d’indices ne donnent pas envie d’essayer de comprendre. Un gameplay classique mais avec de nombreux soucis de hits box, de sauts ou d’autres pénibles.
La seule chose finalement que l’on retient de Gleamlight sont ses graphismes qui, grâce aux couleurs et aux jeux de lumière, les rendent magnifiques.
NOTE FINALE
Gleamlight
Gleamlight fait malheureusement partie de ces jeux avec un très bel aspect extérieur... Mais qui finalement, après avoir creusé un peu, s'avère décevant. On veut pas pousser, mais ça a vraiment été fait par les développeurs de Bloodstained... ?
LES PLUS
- Des graphismes sublimes
- De beaux effets de lumière
- Un système de heal intéressant
LES MOINS
- Absence de scénario
- Trop Court
- Soluce obligatoire ?
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