The Messenger : Un voyage dans les années 80-90

Uniquement disponible en version dématérialisée sur Steam, Switch et PS4, The Messenger est un vrai hommage aux meilleures productions des années 80 et 90 du jeu vidéo. Si vous cherchez un jeu de plateforme-aventure bourré de clin d’œil et d’humour, alors suivez le guide.

The Messenger est un jeu sorti à l’origine sur la plateforme PC Steam en 2018, pour ensuite paraître sur Nintendo Switch et PS4 en 2019.

Développé par Sabotage Studio, et produit par Devolver Digital, à qui l’on doit par exemple Titan Souls. Le jeu est un véritable hommage aux productions vidéo-ludiques des années 80-90. Ce jeu est doté d’une esthétique magnifique, d’un humour agréable accompagné de quelques leçons de vie et surtout, d’une bande son vraiment très plaisante, The Messenger est une pépite comme on n’en fait plus… Mais heureusement, il est là !

The Messenger : C’est l’histoire d’un Ninja…

The Messenger se place dans un univers à la Ninja Gaiden. Le scénario est simple, mais pas dénué d’intérêt, en effet, ce dernier se révèle intéressant, et on développe une vraie volonté pour découvrir la suite.

En quelques mots, l’histoire ressemble à celle de n’importe quel shonen comme Naruto ou HunterXHunter. Une jeune recrue est choisie pour protéger un parchemin et le transmettre aux « grands-maîtres », et cela dans le but de sauver son clan.

Le jeu est un genre plateformes/action-aventure style « 8 bits ». Le jeu repose sur un gameplay nerveux, mais intuitif.
Au début du jeu, on aura un peu de mal à gérer l’environnement, mais au bout de quelques minutes et après s’y être habitué, tout devient réflexe et l’on prend alors beaucoup de plaisir à jouer et à évoluer dans un univers haut en couleur.

Rétro Gaming ou vraie nouveauté ?

Comme énoncé plus haut, les niveaux sont modelés en « 8 bits » et vous permettent de traverser divers environnements variés. Pendant notre aventure, on va passer du village ninja à des mondes engloutis.

Si The Messenger se veut particulièrement axé jeu de plateformes, il a aussi un style « metroidvania » où le joueur devra retourner dans les anciennes zones avec de nouvelles compétences ou nouveaux objets afin de débloquer le 100%. Un indispensable pour les joueurs aimant finir leur jeu totalement avec un peu de challenge.

La gestion du personnage et l’acquisition des objets se passent dans un hub où l’on se retrouve régulièrement (sans obligation de s’y rendre) à chaque checkpoint. À l’intérieur, il est possible de discuter avec le personnage présent et obtenir les objets ou les compétences voulues.

Qui plus est, le petit personnage avec qui l’on peut dialoguer propose pas mal de petites histoires traitant de la morale sur la vie réelle, quelques histoires drôles qui feront sourire, et surtout, quelques « punchlines » bien sentie sur le jeu lui-même. On appréciera cette auto-dérision d’un jeu qui n’hésite pas à mettre en évidence ses propres petits défauts.

Côté bande-son, The Messenger s’en sort extrêmement bien en proposant de superbes musiques. Les bruitages ne sont pas en reste et sont parfaitement adaptés et raccords avec l’action présente à l’écran. En somme, une excellente bande-son complètement adaptée à l’univers du jeu. Pas d’erreur de casting sur ce coup !

The Messenger : Inspiration 80’s ou 90’s ?

Comme abordé, plusieurs fois, le jeu est un véritable hommage aux genres « 8 bits », typique des années 1980, mais il faut savoir que les amoureux de la « 16 bits » seront aussi comblés.

En effet, sans spoil, au milieu du jeu, il nous est proposé par le jeu, de passer en mode « 16 bits ». Évidemment, cela est expliqué par le scénario, ce qui ajoute un côté original à un jeu qui était déjà très surprenant.

Ainsi, et en fonction des opérations à effectué, le jeu change esthétiquement, mais également sur le plan sonore, pour coller aux productions des années 1980. Un vrai retour à l’ère de la 16 bits.

Enfin, à la fin de votre périple, le jeu vous propose de repartir à l’aventure à travers un DLC totalement gratuit (4 heures max) dans un vrai nouveau décor tout aussi coloré.
Oubliez les paresses des jeux AAA qui vous promettent monts et merveilles pour finalement proposer un DLC pauvre en contenu (coucou Kingdom Hearts III).
Ici, place à la passion, et un vrai travail à été réalisé sur ce contenu offert gracieusement aux joueurs.

En conclusion, The Messenger est un jeu qui plaira énormément aux nostalgiques et aux amateurs des jeux de plateformes.

Avec son gameplay intuitif, ses niveaux colorés et variés, ainsi que sa bande son parfaite, The Messenger est le genre de jeu que l’on aimerait voir plus souvent.
Il ne nous reste plus qu’à espérer l’arrivée d’une version physique pour les collectionneurs que nous sommes.