Vous avez toujours rêvé de devenir chauffeur de Bus ? Comment ça non ? Tant pis pour vous, car BUS SIMULATOR est disponible depuis quelques jours sur Playstation 4 et Xbox One, et vous permet de prendre en charge une compagnie de transport routier de personnes.
Testé sur PS4 PRO
Ecran :
TX40DX600E TV UHD 4K
Révision :
Mise à jour : N°1.01.01
Pack de données : 1.01
BUS SIMULATOR : Du PC à la console
Disponible depuis Juin 2018 sur STEAM, donc déjà plus d’un an, BUS SIMULATOR fait son arrivée sur consoles de salon. Suivant la mode des jeux à simulation sortis ces derniers mois sur console, ce dernier se fait néanmoins une place de choix, car il arrive avec son expérience acquise sur PC.
BUS SIMULATOR a été développé par le jeune studio Autrichien StillAlive. Cette équipe (composé de 21 personnes) concentre généralement ses efforts sur des jeux à destination des plateformes de téléchargement sur PC comme STEAM.
C’est donc leur tout premier jeu à voir le jour sur consoles de jeux, et il s’adresse donc à un tout nouveau public friand de nouveautés.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut décrire ce que l’on trouvera dans ce jeu afin de répondre à la question, BUS SIMULATOR, qu’est-ce que c’est ?
BUS SIMULATOR : Gérez votre société et pilotez vos BUS
BUS SIMUALTOR vous permet de conduire votre BUS, tout en respectant parfaitement le code de la route. Jusqu’ici rien de bien surprenant pour un jeu qui se veut axé sur la simulation.

Mais BUS SIMULATOR c’est surtout un jeu de gestion. Car avant de conduire votre BUS, il faudra créer des lignes de BUS à travers la ville. Et pour cela, il faut l’autorisation des autorités, mais aussi, de l’argent pour acheter des bus et recruter de nouveaux chauffeurs.
Vous avez un aspect gestion à ne pas négliger, car il faudra payer vos chauffeurs toutes les semaines et entretenir vos précieux BUS.
BUS SIMULATOR nous propose de rencontrer une population entièrement composée… de clones.
En somme, c’est un jeu de gestion de ligne de BUS, dans lequel on peut également se charger de conduire l’un de ses propres BUS.
Par ailleurs, lorsque vous aurez assez de chauffeurs sur vos lignes, vous serez même obligé de conduire sur une ligne pour passer le temps. En effet, il est impossible dans BUS SIMULATOR de simuler le temps qui passe. Pour passer la semaine en cours et donc collecter votre chiffre d’affaires, vous devez conduire au moins une fois sur l’une de vos lignes.
En faisant cela, et à la fin de votre service, une semaine sera passé, et vous pourrez récupérer l’argent gagné sur l’ensemble de vos lignes.
C’est une mécanique de jeu assumé, mais qui aurait pu être un peu plus souple. En effet, lorsque l’on arrive à un certain stade, il aurait été bien de pouvoir simuler ce temps qui passe.
BUS SIMULATOR : Graphiquement à l’arrêt ?
Si les premières impressions sont mauvaises, il faut relativiser et remettre le jeu dans son contexte. Nous ne sommes pas face à GTA-like, mais bien dans une simulation de conducteur de Bus.
Ainsi, il faut bien prendre le temps d’oublier les expériences que l’on a acquises sur les différents autres jeux avant de se lancer pleinement dans celui-ci.

Une fois cet effort fait, force est de constater que le jeu n’est pas hideux. Alors certes, il est loin des productions actuelles et des triples A. Mais par rapport à la promesse que le jeu nous fait, cette dernière est tenue. (Qui, je le rappelle, est de transporter des personnes)
Bienvenu en ville ! La ville proposée est très bien modélisée, et surtout, elle est diversifiée. Les lignes de BUS peuvent ainsi traverser des centres-villes, en passant par la périphérie on croisera aussi des industries plus rurales, on verra également des autoroutes, et même une zone d’activité. On sent qu’un effort a vraiment été fait quant à la modélisation des différents environnements afin de les rendre les plus crédibles possibles.

Néanmoins, ça manque cruellement de vie, et passé les premières heures, on commence à sentir ce manque. On ne croisera pratiquement aucun animal (mise à part en passant près de la ferme), les PNJ ne font que descendre et errer comme des âmes en peine, la circulation suit un pattern sans vraiment surprendre, les différents bruits de l’environnement sont monotones… C’est vraiment dommage.
Par ailleurs, créer ses lignes et conduire ses BUS, c’est très bien. Néanmoins, on le fait surtout pour permettre le transport de passager, malheureusement, les passagers ont tous la même tête !

Il doit y avoir que 6 ou 7 modèles de personnage différent. Ce n’est pas acceptable venant d’un jeu qui a déjà plus d’un an !
L’immersion est vraiment gâchée par ce genre de problème. On peut aussi noter que dans cet univers, les enfants n’existent pas, et les poussettes non plus.
Il faut aussi noter que ces PNJ sont buggé, et même si la plupart d’entre eux montreront dans votre BUS bien volontiers, certains d’entres eux restent parfois paralysé devant vos portes et ne bougeront jamais.. Une fois au loin, ils reprennent leur marche sans but.
Le problème étant que si vous “oubliez” un passager, vous prenez un malus…
Encore une fois, et bien que le studio soit jeune pour la création de jeu console, leur simulation aurait dû mûrir durant l’année d’exploitation sur STEAM. Ce n’est pas le cas.
Bus fétichisme : observons les BUS
Revenons au noyau du jeu, le vrai côté positif de ce BUS SIMULATOR reste ses BUS. Ils sont très réussis et bien détaillés ! Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de vos BUS, les détails de ces derniers sont parfaitement retranscrits.
Et c’est sans parler de la cabine de pilotage qui est complètement modélisé et entièrement basé sur les vrais BUS.
En effet, BUS SIMULATOR utilise les licences MERCEDES, SETRA ou encore IVECO pour renforcer un maximum l’immersion dans le jeu.

Ce qui est vraiment appréciable, car on reconnaîtra aisément le premier BUS du jeu, le MERCEDES CITARO que l’on a pu très souvent apercevoir dans nos villes.
La cabine de pilotage permet de choisir plusieurs éléments concernant le confort de conduite comme l’allumage des feux, les essuies glaces, les clignotants, le régulateur de vitesse, etc. Mais les commandes concernent aussi le confort des passagers avec l’allumage des lumières à l’intérieur du BUS, l’ouverture des portes, l’accès à la rampe pour les personnes à mobilité réduite, et bien évidemment, et c’est le nerf de la guerre, la caisse enregistreuse pour vendre des tickets.
De plus, vous pouvez, lorsque vous aurez assez d’argent pour le faire, acheter de nouveaux BUS avec des caractéristiques peut-être plus adapté à votre ligne nouvellement créée.

En effet, chaque BUS dans BUS SIMULATOR a ses caractéristiques, que ce soit le nombre de places assises, le nombre de places debout, ou encore, le niveau de confort proposé.
Qui dit nouveau BUS, dit nouvel intérieur avec une nouvelle Cabine de pilotage. Ça n’a l’air de rien, mais changer de BUS renouvelle donc le plaisir de le conduire, et allonge donc l’intérêt et la durée de vie du jeu.
Néanmoins, le plaisir trouvera vite une fin, car le nombre de BUS que l’on peut acheter ne dépasse pas le nombre astronomiquement bas de… 9. C’est vraiment peu.
Alors ? On y joue ou pas !?
BUS SIMULATOR ne s’adresse à personne en particulier, et c’est bien là le problème. Ce jeu ne trouvera sa place que chez les gens qui n’ont rien à se mettre sous la dent, ou qui veulent tenter quelque chose d’exotique.
Passer les 3 ou 4 premières heures, et les quelques ajouts sympas concernant par exemple le fait de pouvoir contrôler les passagers, ou leur demander de baisser le son de leur casque audio, le jeu perd complètement de son intérêt, et conduire pour juste conduire n’est plus assez intéressant.

En effet, après avoir compris les mécaniques de jeu, BUS SIMULATOR ne parvient plus à nous surprendre, et on se surprend à juste conduire instinctivement, et comme le jeu nous l’a imposé, ses BUS.
Il n’y a aucun événement aléatoire qui vient perturber notre petite vie, et il aurait été de bon ton de nous obliger à changer de voie par exemple, lors d’événements particuliers. (Manifestation sportive, Blocage de rue par des manifestants, location des bus pour des événements particuliers, peut être aussi ajouter des concurrents dans notre ville).
Même sortir de son emplacement de BUS est un jeu d’enfant, il suffit de mettre le clignotant, et tous les automobilistes nous laisse passer… Ce monde utopique devient lassant.
Le problème de ce jeu, en plus de ses bugs et de sa redondance, et son absence de challenge, et ce n’est pas le fait d’avoir ajouté la possibilité de personnaliser la couleur de ses BUS qui va nous faire rester sur le jeu.
BUS SIMULATOR reste jouable, appréciable au cours de ses 3 premières heures, et ne vaut le coup que si vous désirez un jeu pour changer complètement de registre. S’il traîne chez votre revendeur pour quelques euros, pourquoi pas ?
NOTE FINALE
BUS SIMULATOR
Bus Simulator, c'est le genre de jeu que personne ne mets sur la liste de jeux à faire. Non. C'est le genre de jeu que l'on se fait prêter, ou que l'on achète... un jour de pluie comme pour se morfondre encore plus dans la tristesse... Et finalement, c'est pas si catastrophique !
LES PLUS
- Création libre de ses propres lignes de BUS
- BUS parfaitement modélisés
LES MOINS
- Graphiquement en retard, et pas à la hauteur
- PNJ tous identiques !
- Système de collision inexistant
- Assez redondant : Peu d'événements aléatoires
- Vue à la troisième personne en trop
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